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Paul Urkijo
Film Errementari :
Film Irati :
- Khttps://www.youtube.com/watch?v=XfwveVbXw6k
- https://atalante-cinema.org/film/irati/
- Projection film "IRATI" de Paul Urkijo le 28 juin à Paris
- https://www.youtube.com/watch?v=DB9vVi3v7vc
"Guztien adiskide dena, ez da inorena" (Elgar N° 627 Septembre/Octobre 2024)
« Guztien adiskide dena, ez da inorena » "
(Un ami de tous, n’est l’ami de personne)
Les Basques se méfient toujours des gens qui ont quelque chose en grande quantité, var de manière générale, cela est soit, très difficile à maintenir, soit, pas tout à fait vrai ou authentique. C’est aussi le cas au sens figuré, avec les sentiments et avec les relations amicales. On ne peut pas être l’ami de tout le monde, c’est d’ailleurs pour cela, qu’il y a des vrais amis, des connaissances ou des relations… A contrario, cet esaera montre aussi que les Basques privilégient aussi la qualité à la quantité. Chose curieuse, cet esaera renvoie à un autre dicton : « Qui a beaucoup d’ami n’z pas d’ami », qui est attribué à… Aristote ! Comme quoi les grands esprits finissent toujours par se rencontrer…
Jean-Baptiste Heguy
"Erleak, eztia biltzen duenean, ez du lorea mozten" (Elgar N° 626 Juillet/Août 2024)
"Erleak, eztia biltzen duenean, ez du lorea mozten "
(L'abeille, quand elle récolte le ciel, ne coupe pas la fleur)
Ce très joli proverbe basque vise directement un défaut qui peut s'emparer de certains êtres humains : la cupidité. L'idée pathologique d'amasser toujours plus de richesses peut avoir des conséquences sur l'ensemble de gens qui pourraient ne plus avoir accès à une ressource si une ou quelques personnes auront auparavant fait preuve d'un trop grand égoïsme. Dans d'autres sociétés anciennes liées à la nature, le fait de prélever sur elle le strict nécessaire était une manière de justement préserver l'accès à telle ou telle ressource. Ainsi, quand par exemple les Indiens des Plaines chassaient le bison, ils étaient extrêmement soucieux de ne tuer que les mâles adultes, et surtout pas les femelles ou les plus jeunes, pour préserver l'équilibre de la croissance des meutes de bisons en prévision de futures chasses. Ce strict nécessaire était d(autant plus important que les Indiens des premières Nations ne chassaient pas seulement pour se nourrir mais aussi pour se vêtir, pour fabriquer des objets avec les peaux et les boyaux, etc... Il en était tout autrement de certains colons américains venant d'Europe , qui ne voyaient dans la traite de fourrures qu'un moyen d'amasser de l'argent sans ses soucier du fait que la ressource première puisse à un moment disparaître. les Basques, peuple très ancien et aussi très lié à la nature, ont eux aussi très vite compris la nécessité de réserver la pérennité des ressources naturelles.
Jean-Baptiste Heguy
"Dakizunaz gutxi mintza zaitez, ez dakizunak bat ere" (Elgar N° 625 Mai/Juin 2024)
"dakizunaz gutxi mintza zaitez, ez dakizunak bat ere"
(de ce que tu sais, dis-en peu, de ce que tu ne sais pas ne dis rien)
Il est bien connu que les Basques sont plutôt un peuple de gens taiseux. Et comme ils sont souvent avares de paroles, ils savent bien quel peut être le poids ou le danger d'une nouvelle transmise et déformée par le nombre de colporteurs d'informations. Pour limiter les méprises, voire les motifs de fâcheries qui peuvent déchirer les familles, mieux vaut ne pas trop parler et en dire le minimum.
Jean-Baptiste Heguy